On connait depuis quelques années, l’impact très négatif de nos déchets sur notre environnement et sur notre société . Pour résoudre le problème les scientifiques et industriels mettent aux points des emballages biodégradables qui permettent un meilleur traitement des déchets. Issus de matières fossiles, végétales (OGM inclus) ou chimiques, les déchets plastiques ont une durée de dégradation qui reste élevée et nuisible à l’environnement. Si la biodégradabilité est une avancée importante dans la problématique de destruction de nos déchets, il n’en reste pas moins que ces déchets demeurent un problème de responsabilité de chacun d’entre nous.

Qu’est-ce que du plastique biodégradable ?

Depuis les années 90, les matériaux biodégradables sont largement connus et utilisés dans le domaine médical. Aujourd’hui, les matières plastiques dégradables  font l’objet de recherches accrues dans le domaine de l’emballage. Ces matériaux polymères peuvent êtres dégradés par voie chimique, physique et désormais biologique ; sachant que plusieurs voies peuvent intervenir lors du processus de dégradation notamment en ce qui concerne le plastique dégradable.

Le plastique biodégradable est constitué de polymères ou bio-polymères qui peuvent être détruit par des micro-organismes en milieu naturels ou artificiels (bactéries ou champignons). Mais le plastique biodégradable n’est pas forcément produit à partir de bio-matériaux (comme les plantes).  Les polymères biodégradables ne se limitent donc pas aux seuls produits naturels. Plusieurs types de plastiques biodégradables sont encore issu de pétrole.

Les plastiques des emballages biodégradable sont synthétiques ou à base de ressources végétales. Ils peuvent être divisés en cinq grandes familles :

• les polymères synthétiques
• les bio-polymères produits à base de matières génétiquement modifiés (PHA, PHV, PHBV)
• les bio-polymères issus de plantes (amidon, cellulose, lignine, etc.) >>> voir Sac à compost, Sacs poubelle,  Stylo bille
• les bio-polymères produits par polymérisation chimique qui associent l’utilisation de matières premières renouvelables à des processus industriels de polymérisation (PLA) >>> voir Stylo nature plus
• les polymères synthétiques oxo-dégradables :  polymères d’origine fossile (PE, PET…) auxquels on ajoute un additif naturel qui favorise sa biodégradabilité. >>> voir Film étirable oxo-dégradable.

La caractéristique commune est une dégradation primaire basée sur une oxydation, accélérée par l’action combinée des éléments naturels. >>> voir l’article sur le plastique oxo-dégradable.

Car il ne faut pas assimiler « biodégradable » à « compostable ». Une matière compostable quand elle se désagrège,  produit du CO2 , de l’eau , des composés inorganiques et de la biomasse sans laissé aucun résidu reconnaissable ou toxique. Tout les bio-emballages ne sont donc pas compostables.

Bio-emballages : tous bons pour l’environnement ?

Il y a plus de dix ans que l’on parle des emballages biodégradables, effet de mode ou véritables préoccupations environnementales, la demande n’a pas cessé d’augmenter. Les emballages se mettent « au vert » : sacs, boîtes, films et conteneurs en tout genre se targuent d’être « biodégradables ».

À l’origine, les déchets sont un problème de sur-consommation et d’irresponsabilité. Modifier les produits, les rendre jetables, plutôt que responsabiliser la consommation n’est pas une réponse satisfaisante. Les plastiques biodégradables nécessitent des conditions particulières pour se désagréger correctement, et s’ils ne sont pas bien gérés, ils pourraient bien faire plus de dégâts que les plastiques ordinaires. Lorsque des plastiques biodégradables sont mis à la décharge (ce qui devrait toujours être évité), ils produisent des gaz à effet de serre nocifs lors de leur destruction.

En principe, le plastique est utilisé pour fabriquer des produits solides et durables (par exemple, transport, bâtiment et construction). La biodégradabilité doit donc être considérée comme un atout supplémentaire lorsqu’il faut trouver un moyen peu onéreux pour s’en débarrasser après qu’il a rempli son rôle (par exemple, pour emballer et protéger les aliments, et pour les maintenir au frais).

La biodégradabilité est une avancée très important mais il il faut veiller à ne pas être dépassé par les effets sur nos comportement. Il faut donc chercher à développer en priorité des produits, durables, rechargeables, réutilisables et économiques en énergie et qui en plus pour leur fin de vie soient biodégradables, compostables  et recyclables. C’est dans cette philosophie qu’Ecoburo favorise en priorité  la durabilité et l’utilité dans le choix de ses produits.