Aujourd’hui où fait-il  » bon vivre  » dans le monde ? Existe-il un pays « parfait » ? C’est la question que je me suis posée après avoir entendu une conversation plus qu’hasardeuse entre deux jeunes gens, se demandant dans quel pays ils iraient bien vivre plus tard. En cherchant un peu sur internet, j’ai découvert le rapport 2013 indice EPI : Environmental Performance Index, ou Indice de Performance Environnementale.

Méthodologie du classement EPI.

L’indice EPI est développé depuis plusieurs années maintenant par une équipe de recherche de l’Université de Yale (aux Etats Unis). Il permet d’établir un classement des pays en fonction de différents critères comme la pollution intérieure, la surpêche, le recours aux énergies renouvelables, etc (voir photo). Un classement de l’année 2012 a donc été mis en ligne il y a quelques temps sur leur site dont voici les résultats :

Plus un pays est en vert foncé, plus il est bien classé.

A la première place on retrouve la Suisse avec un indice de 76.69 (ndlr : plus l’indice EPI est proche de 100 mieux c’est). Suivi de la Lettonie (70.37), la Norvège – sans grande surprise – 69.92, le Luxembourg (69.2), le Costa Rica (69.03), 6ème la France (69), suivi de l’Autriche (68.92), l’Italie (68.9), le Royaume Uni (68.82) ex-æquo avec la Suède (68.82), en dixième place l’Allemagne avec 66,91.

Pour information le Japon est classé 23ème, la Belgique 24ème, le Canada 37ème, le Gabon, félicité pour ses performances en terme de protection de l’environnement et ses actions réalisées par le pays en faveur de l’écologie est classé 40ème, soit au dessus de nombreux pays occidentaux, comme les États-Unis qui ne sont que 49ème,  la Russie 106ème (un certains Monsieur D. aurait du s’en tenir à son premier choix et choisir la Belgique !), la Chine 116ème, et c’est l’Irak qui ferme le podium, 132ème avec un indice EPI de seulement 25.32. Vous pouvez retrouver le classement complet ici.

Finalement on n’est pas si mal loti en France. Ni même en Europe. Bien entendu, comme toute moyenne, cela reste une moyenne, c’est à dire que, certes il y a du très bon mais il y aussi du mauvais (et il ne faut bien sur pas oublier les contextes politiques et économiques de certains pays). Ainsi pour la pêche durable, la France peut clairement aller se rhabiller (les États Unis aussi, sans parler de la Norvège). Sans surprise la qualité de l’air est vraiment moisie en Inde et en Chine (3.73 et 19.7 respectivement) et les États Unis sont parmi les plus grands gaspilleurs d’eau. Et cætera. Et cætera. Et cætera. Et cætera.

Disparition des forêts : on constate clairement les zones surexploitées.

Vous pouvez retrouver ici la carte complète avec tous les critères de cette étude. Vous pourrez ainsi constater comment un pays vert foncé sur tel critère, vire au rouge sur un autre.

Cet indice EPI permet réellement de se rendre compte de l’implication environnementale d’un pays ou non. Car l’indice EPI est calculé à partir de données chiffrées. Ils ont exigé dans presque tous les cas (sauf changement de la quantité d’eau et disparition des forêts) l’existence de données chiffrées chronologiques couvrant la dernière décennie.

Retrouvez encore plus d’informations sur cet indice sur le site de l’Université de Yale. Et n’oubliez pas que chacun a son rôle jouer dans la balance environnementale en décidant de consommer mieux. ;)